Découvrez Le Bénin

Culture

Place Goho

La place Goho marque l’emplacement de l’ultime combat qui, en 1892, opposa l’armée coloniale française aux troupes du Dahomey. C’est sur cette place que le roi Gbehanzin se rendit au général Dodds en 1894. En 1974, le gouvernement militaire révolutionnaire proclama ici son programme d’idéologie marxiste-léniniste. Depuis 1978, la place, ombragée, abrite la haute et fière statue du roi Gbehanzin.

Culture

La Place AMAZONE

Érigée sur le boulevard qui abritait le domicile de l’ancien président Mathieu Kérékou, ce monument qui change l’aspect de la capitale du Bénin est un projet qui s’inscrit dans le cadre des travaux d’assainissement et de réaménagement de ce boulevard partant du giratoire Erevan jusqu’au carrefour de la Loterie nationale du Bénin, au quartier Ganhi. La réalisation de l’œuvre porte la signature de l’artiste-sculpteur chinois Li Xiangqun, sous la Société Beijing Huashi Xiangqun Culture et Art Co. C’est une statue géante de 30 mètres de haut implantée au centre de l ‘« Esplanade des Amazones » L’atypique femme guerrière présentée ici est considérée pour les uns comme Reine Tassi Hangbè, reine du Danxomè qui a dirigé le royaume de 1708 à 1711 et a succédé à son frère jumeau Akaba. Et pour les autres, le portrait d’une amazone béninoise. Pour le ministère béninois du Tourisme, de la Culture et des Arts, il s’agit d’une ode à la femme béninoise. Mais, avant tout, cette statue vient rendre hommage aux vaillantes femmes du Dahomey d’alors

Culture

Bio Guéra

Cette statue est composée d’une enveloppe de cuir étroit, d’une épaisseur moyenne de 5 millimètre, montée sur une sculpture en acier. L’ensemble reposant sur un massif en béton armé pesant 13 tonnes. La hauteur totale du monument est de 10 mètres dont 10 mètres en longueur et 3m en largeur et 7m de hauteur pour la statue elle-même. Bio Guéra (de son vrai nom Gbaasi N’Guerra), est né en 1856 dans le village Gbaasi à Kalalé, d’un père Wassangari, Sabi Yérima, et d’une mère Gando, une ethnie du nord Bénin. Le prince guerrier Wassangari est mort le 17 décembre 1916. Mais avant, il a mené plusieurs résistances contre l’impérialisme français au Bénin, dont la guerre dirigée par Saka Yérima et a permis de mettre en échec l’expédition de l’armée coloniale.

Culture

Monument aux Dévoués

Le monument est réalisé sur un site qui s’intègre au grand parc vert et de détente : les Jardins de Mathieu ; Le site offre des possibilités de promenade de plein air et un écrin de verdure dans la ville de Cotonou. Le Monument est réalisé avec les caractéristiques suivantes : un obélisque de hauteur totale hors sol 15m ; il est surmonté d’un pyramidion recouvert d’une feuille couleur or ; il est réalisé en structure métallique en acier galvanisé avec un revêtement en pierre de granite noir de 3 cm d’épaisseur ; repose sur un socle en béton armé lui servant de fondation. La base de l’édifice renvoie à l’image des morts ancrés sous terre ; sa verticalité fait référence à leurs âmes s’élevant vers le ciel

Culture

Les Tata Somba du Bénin

Un tata ou tata somba est une ancienne fortification d’Afrique de l’Ouest. Le mot désigne tantôt la muraille de terre crue entourant un village — l’enceinte —, tantôt le village fortifié lui-même, voire une véritable cité fortifiée, un centre politique et militaire.

Les tata somba sont des habitats traditionnels du Nord Ouest du Bénin, dans le département de l’Atacora, et sont classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Culture

La Porte du non retour

Ouidah, est une ville située sur le littoral béninois à une quarantaine de kilomètres de Cotonou. Cette ville est tristement célèbre pour avoir été au XVIIIème siècle l’un des principaux point de vente et de départ des esclaves vers les colonies françaises et d’autres pays européens. Orchestrées par l’Etat négrier d’Abomey pour le compte des européens, les razzias dans les villages et la vente des esclaves, qualifiés de « marchandises », s’y déroulèrent dans les conditions les plus inhumaines qui soient. La Porte du Non Retour a été érigée en 1995 à l’initiative de l’UNESCO sur la plage, d’où sont supposés être partis les bateaux de la traite négrière. Elle est le point de départ des près de deux millions d’africains qui quittèrent la terre de leurs ancêtres pour rejoindre en pirogues les galères qui les emmenèrent vers un nouveau monde de labeur. En moyenne 20% des esclaves qui embarquèrent moururent pendant la traversée. La Porte du Non Retour symbolise également le point d’arrivée de ce que l’on appelle aujourd’hui la route des esclaves. Cette route partait de la Place des enchères, aussi appelée place Chacha au centre ville de Ouidah. Cette place avait été érigée en 1717 par le roi Ghézo d’Abomey qui confia à son ami, le brésilien Chacha de Souza, la vente des prisonniers de guerre aux européens. Encore aujourd’hui on trouve au milieu de cette place un arbre pluri-centenaire, l’arbre de l’oubli. Y était pratiqué un rituel destiné à faire perdre aux hommes et femmes, vendus comme esclaves, tout repère. Les hommes devaient tourner neuf fois et les femmes sept fois autour de l’arbre qui leur ferait oublier leur culture, leur passé et leur patrie (ce chiffre a été déterminé en relation avec la croyances des gens de l’époque que les hommes possédaient neuf côtes et les femmes sept). La Porte du Non Retour porte en elle les signes des atrocités perpétuées tout au long de ce parcours. On peut trouver, sur les deux faces de la Porte, différentes sculptures et fresques les symbolisant. D’un côté, faisant face à la mer, la marche des esclaves vers les bateaux et de l’autre côté, dos à la mer, faisant face à la ville de Ouidah, les esclaves marchant depuis l’arbre de l’oubli.

0
    0
    Commande
    Votre panier est videContinuer vos réservation
    Retour en haut